mercredi 14 mai 2014

Salut les copains!

ça fait longtemps que je ne viens pas, aux nouvelles du moins.
Alors j'espère que vous avez du temps devant vous, parce que c'est parti pour un petit moment de raccontars!

Je me rend compte que la dernière fois que je venais nous étions encore au caraïbes, tout là-haut en Colombie et je pensais encore envoyer des cartes postales aux gagnants d'un jeu-concour qui n'a jamais eu d'aboutissement.

Aujourd'hui je suis dans la jungle, tout du moins pas loin, environ à 200m. Entre les caraïbes colombiennes et Misahualli, Ecuador, il y un bout de chemin et pas mal d'histoires.

Nous fûmes donc aux caraïbes, les pieds dans le sable blanc ou dans la mer azur ou a la rigueur dans la jungle verte. Y'avait de la couleur quoi. Vous vous rappelez? Vous aviez trempé vos claviers de bave en voyant les photos postées sur le blog.
Ces photos de plages paradisiaques c'était le parc Tayronna, nous y passames cinq jours entre hamac et recifs coraux, entre ruines précolombiennes et pain au chocolat.

La chance était avec nous, le hasard voulu que nous soyons dans les parages de Baranquilla au moment de son carnaval, le plus connu après celui de Rio en Amérique du Sud. Là on a pas aidé a chance, on y est allé le premier jour, dans l'après midi, voir les déffilés. C'était joli, coloré, dansant, mais pas festif, pas festif du tout. On était pas au bon endroit au bon moment. On est rentré à Santa Marta pour vérifier que les smecta marchent bien.

Petites excursions dans le coins, de chouettes rencontres, du rhum et des pétards, et on s'arrache à Cartagène. Ville pirate avec des nom de rue comme "tripita y media" ou "media luna", avec des canons sur les remparts, des galions ancrés dans la rade, des sosies de Jack Sparrow et des saltimbanques qui jouent de la flûte.

Dans un empressement de rejoindre les andes, l'équateur, les lamas (que finalement je n'aurais pas vu) nous prîmes un aéroplane pour Cali, ville de la salsa où nous ne dansâmes pas la salsa. Non, nous fîmes une dissertation sur "la mort de Danton" et "Woyznec", d'un auteur allemand dont le nom m'échappe. Je suis sur que vous ne m'en voudrez pas.

Bref, Cali pas vu grand chose.

De cali nous nous arrachâmes direct à Otavallo, plus grand marché d'artisanat d'équateur. Là on a rencontré un groupe de musique andine, composé de 15 voyageurs venus de partout en amérique latine.

Achats impulsifs, craquage de porte monnaie, on sebarre vite fait bien fait!

Nous arrivons à Mindo, colibriland.
Sur la route sinueuse on voit la jungle sortir des nuages pour plongé vertigineusement droit au fond du trou, tout en bas là-bas où courre un torrent blanc.

Suite du programme: Quito, 3000m d'altitude, un truc dans le genre, plus d'églises que d'habitants. De très bons musées et expo, une chouette représentation de la compagnie nationnale de danse et surtout, la "capilla del hombre", dernière oeuvre, architecturale, de Gayasamin. J'crois qu'y a pas de tof sur l'blog pasque c'tait interdit, les tof. Mais c'est beau c'qui peint l'type. Si vous n'avez rien à faire le week end prochain, allez-y, c'est vachement culturel comme sortie. Quito, on repart.

On monte en stop sur un volcan, on descend la panaméricaine à l'arrière d'un pick-up, on arrive à Baños! "Ciao Pippo! com'è m'pare? tutt'a posto? m'a fare 'na pizza cu crudo?"
Bin ouais à Baños y'a un pizzaiolo calabrais qui fait des pizzas qu'elles sont bonnes comme des vitrines hollandaises.
Un petit tour à vélo sous la pluie et ce sont nos premiers pas en Amazonie, encore un rêve de gamin réalisé! C'est beau, c'est grand, c'est vert, c'est l'enfert vert!

C'est bien de voir ça de loin, mais nous c'est dedans qu'on veut aller. Alors direction Misahualli, agence Teorumi: excursions en tous genres.

C'est parti pour 3 jours dans la jungle, on peche pour survivre, on fait de la liane de baobab en baobab (je sais y'en a pas ici mais quand même), on se bat avec des jaguars et des porsch, on mange du croccorrible et du baboin (je sais y'en a pas ici mais quand même).

Bon en fait on a vu le bout de la queue d'un serpent, la main d'un singe, le bec d'un toucan et des moustiques de très près.

Mais c'est en rentrant à Misahualli que tout va basculer. Nine et moi sommes fatiqués, je veux rester, elle veut partir. Elle part, je reste.

Fin de l'épisode.


La suite plus tard, parce que je ne te croierai pas si tu me disais que t'en as pas marre de lire ton écran d'ordi là.

Et tout ce qu'il y a à racconter depuis que je suis resté à Misahualli est bien plus long que le chapitre précedent.

Alors patience.

Je vous embrasse toutes et tous.

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