mardi 3 juin 2014

salut tout le monde!

en espérant que tout un chacun aille bien, et même mieux.

Au dernières nouvelles j'étais resté a Shiripuno, la communauté indigène, après avoir lamentablement abandonné ma compagne de voyage.
Merci Nine, tu ne m'en as pas trop voulu!

Comment en arrive-t-on à de telles bassesses? me demanderez vous.

Bin c'est simple en fait, je suis tombé amoureux.
Elle est belle, pleine de vie, gorgée de surprises,
elle a mille et un atours, elle a des remèdes pour tous les maux.
Mystèrieuse et envoutante, il est difficile lui résister. Un peu comme le coté obscur de la force quoi.
Enfin bref,
Je l'aime, depuis la première fois, depuis que je l'ai pénétré, avec mes bottes et ma machette.
J'aime la forêt amazonienne.

Voilà. J'ai tout dit.
Mais l'Amazonie ne serait rien sans les gens qui l'habite, ceux qui vous ouvrent leur coeur sans vous connaître, ceux qui partagent tout sans rien demander en retour, enfin ceux-ci se reconnaîtront.
Merci, merci, merci!!

Misahualli donc, petit bled sur le Rio Napo en équateur.
Les pirogues naviguent le fleuve, elles vous emmènent là-bas, a 500 mètres pour 2 dollars par personne.
Le taxi lui c'est un dollar, que tu sois seul ou à dix.

A Misahualli il y a un banc, un joli banc en bois, devant l'agence Teorumi. À vingt mètres sur la gauche, il y a la tienda "chez Juanita". C'est là-bas qu'on achète nos bières. Une par une au début. Puis on se rendra compte qu'acheter une caisse d'un coup reviens bien moins cher.

Alors on a vite fait notre choix. En plus le banc ne tiendra JAMAIS tout seul. On va l'aider. Et la bière nous aidera a tenir le coup.

Heureusement à deux mètres sur la droite on peut acheter une portion généreuse de saucisse-frites pour un dollar. On à toutes les chances de tenir le coup. La mission qu'on s'est fixé sera mené à bien, dussions-nous mourrir au front. Le banc ne tombera pas.

ça y est, maintenant qu'on était sûr que tout irait bien de ce coté là, on pouvait se consacrer à autre chose:
Les Poules, les vraies, celles avec des plumes pas que dans le cul.

Le problème avec les poules, c'est que ça vole, pas beaucoup soit, mais assez pour passer au dessus du grillage. Alors on a longtemps réfléchi. On a fini par décider que la meilleur solution c'était de leur couper les ailes.
"Mais nan! pas les ailes, t'es con ou t'es con? le bout des plumes des ailes!"
Ah oui, pardon. c'est quand même moins rigolo, nan?

Bon alors Clem tu prends les ciseaux, Benoit et moi on s'occupe d'attraper les poules.
Ah, non, finalement Benoit tu prends les ciseaux, pendant que Clem et moi on s'occupe des poules.

TCHAK! TCHAK! TCHAK!!

Hinhinhin...

'font moins les malines les poules hein?

Hein? comment ça y'a encore des poules dehors? c'est quoi ce bordel?

Bref, la mission poule ne fut pas un echec, mais son utilité n'aura pas été démontrée.
Il fallait passer à la phase deux du plan:
On ferme le poulailler.

On prend du bon gros bambou, bien sec, trop sec, on essaie de le fendre dans la longueur pour en faire un genre de canisse, on s'épuise pour peu de résultat. Si on allait prendre le bambou qui est déjà fendu?
Ouais.
Plus simple, on ne se fatigue pas, ça va plus vite, ça nous laisse plus de temps pour aller vérifier que le banc soit toujours debout.

Voilà, les poules n'avaient qu'a bien se tenir, elle ne pourraient plus s'échapper.
Mais le Boa par contre pouvait entrer dans le poulailler à l'aise. Ah pis il aime ça les oeufs, le boa. Par contre ce qu'il a moins aimé le boa, c'est ma machette dans sa gueule, le boa. On l'y reprendra plus le boa.

Quoi que. On a eu la grande soeur boa qu'on a relaché dans le rio et on a coupé le petit frère boa en deux, mais il restait le grand frère boa, celui que il aime les poules, les oeufs c'est pour les gamins qu'il dit. Ouais bin celui là aussi, il a fallu l'éteter. Celui là non plus on l'y reprendra plus.

Bon mintenant qu'on avait fait le ménage dans la jungle, on s'était dis qu'on pourrait amuser les enfants. À l'aide de l'amis rétroprojecteur, on c'est lancé dans le cinéma.
Que du lourd: Le roi lion, L'âge de glace, Kunfu Panda...

Tu parles, ils avaient déjà tout vu les gamins. Mais bon ils étaient contents, c'est le principal parait-il.

Pis après on avait décidé que se serait la merde dans tous les couples du village, que ça finirait mal et qu'on irait se bourrer la gueule au billard et se taper dessus. ça c'était moins rigolo. Mais ça fait parti du truc, alors je relate, je relate.

Bon on avait aussi pris des cuites monumentales dans la bonne humeur, en remettant ça dès le lendemain matin, pour être sûr. On avait essayé de jouer de la musique, mais finalement c'était vachement mieux d'écouter les autres. Alors on les a écouté, on a dansé, on a ri, on a baisé. C'était cool.

Je vous l'avoue, je n'imaginais pas l'Amazonie tout a fait comme ça.
En fait pour se rendre compte qu'on était en Amazonie, il fallait croiser les singes sur la place principale, manquer de marcher sur la tarentule des toilettes, dire à Nina le perroquet de bien fermer sa gueule, se dire qu'on est quand-même teubé de marcher pieds-nus en pleine nuit alors que la veille on a vu un serpent au venin mortel se ballader à côté de la maison.

Bref on a vécu des truc des ouf, la bande de pote de shiripuno et moi, pendant un mois.

J'vous embrasse tous, je fonce au petit dèj.

Marino.


Ps: j'ai plus de portable, donc plus vos numéros, envoyez les moi, si vous voulez.

mercredi 14 mai 2014

Salut les copains!

ça fait longtemps que je ne viens pas, aux nouvelles du moins.
Alors j'espère que vous avez du temps devant vous, parce que c'est parti pour un petit moment de raccontars!

Je me rend compte que la dernière fois que je venais nous étions encore au caraïbes, tout là-haut en Colombie et je pensais encore envoyer des cartes postales aux gagnants d'un jeu-concour qui n'a jamais eu d'aboutissement.

Aujourd'hui je suis dans la jungle, tout du moins pas loin, environ à 200m. Entre les caraïbes colombiennes et Misahualli, Ecuador, il y un bout de chemin et pas mal d'histoires.

Nous fûmes donc aux caraïbes, les pieds dans le sable blanc ou dans la mer azur ou a la rigueur dans la jungle verte. Y'avait de la couleur quoi. Vous vous rappelez? Vous aviez trempé vos claviers de bave en voyant les photos postées sur le blog.
Ces photos de plages paradisiaques c'était le parc Tayronna, nous y passames cinq jours entre hamac et recifs coraux, entre ruines précolombiennes et pain au chocolat.

La chance était avec nous, le hasard voulu que nous soyons dans les parages de Baranquilla au moment de son carnaval, le plus connu après celui de Rio en Amérique du Sud. Là on a pas aidé a chance, on y est allé le premier jour, dans l'après midi, voir les déffilés. C'était joli, coloré, dansant, mais pas festif, pas festif du tout. On était pas au bon endroit au bon moment. On est rentré à Santa Marta pour vérifier que les smecta marchent bien.

Petites excursions dans le coins, de chouettes rencontres, du rhum et des pétards, et on s'arrache à Cartagène. Ville pirate avec des nom de rue comme "tripita y media" ou "media luna", avec des canons sur les remparts, des galions ancrés dans la rade, des sosies de Jack Sparrow et des saltimbanques qui jouent de la flûte.

Dans un empressement de rejoindre les andes, l'équateur, les lamas (que finalement je n'aurais pas vu) nous prîmes un aéroplane pour Cali, ville de la salsa où nous ne dansâmes pas la salsa. Non, nous fîmes une dissertation sur "la mort de Danton" et "Woyznec", d'un auteur allemand dont le nom m'échappe. Je suis sur que vous ne m'en voudrez pas.

Bref, Cali pas vu grand chose.

De cali nous nous arrachâmes direct à Otavallo, plus grand marché d'artisanat d'équateur. Là on a rencontré un groupe de musique andine, composé de 15 voyageurs venus de partout en amérique latine.

Achats impulsifs, craquage de porte monnaie, on sebarre vite fait bien fait!

Nous arrivons à Mindo, colibriland.
Sur la route sinueuse on voit la jungle sortir des nuages pour plongé vertigineusement droit au fond du trou, tout en bas là-bas où courre un torrent blanc.

Suite du programme: Quito, 3000m d'altitude, un truc dans le genre, plus d'églises que d'habitants. De très bons musées et expo, une chouette représentation de la compagnie nationnale de danse et surtout, la "capilla del hombre", dernière oeuvre, architecturale, de Gayasamin. J'crois qu'y a pas de tof sur l'blog pasque c'tait interdit, les tof. Mais c'est beau c'qui peint l'type. Si vous n'avez rien à faire le week end prochain, allez-y, c'est vachement culturel comme sortie. Quito, on repart.

On monte en stop sur un volcan, on descend la panaméricaine à l'arrière d'un pick-up, on arrive à Baños! "Ciao Pippo! com'è m'pare? tutt'a posto? m'a fare 'na pizza cu crudo?"
Bin ouais à Baños y'a un pizzaiolo calabrais qui fait des pizzas qu'elles sont bonnes comme des vitrines hollandaises.
Un petit tour à vélo sous la pluie et ce sont nos premiers pas en Amazonie, encore un rêve de gamin réalisé! C'est beau, c'est grand, c'est vert, c'est l'enfert vert!

C'est bien de voir ça de loin, mais nous c'est dedans qu'on veut aller. Alors direction Misahualli, agence Teorumi: excursions en tous genres.

C'est parti pour 3 jours dans la jungle, on peche pour survivre, on fait de la liane de baobab en baobab (je sais y'en a pas ici mais quand même), on se bat avec des jaguars et des porsch, on mange du croccorrible et du baboin (je sais y'en a pas ici mais quand même).

Bon en fait on a vu le bout de la queue d'un serpent, la main d'un singe, le bec d'un toucan et des moustiques de très près.

Mais c'est en rentrant à Misahualli que tout va basculer. Nine et moi sommes fatiqués, je veux rester, elle veut partir. Elle part, je reste.

Fin de l'épisode.


La suite plus tard, parce que je ne te croierai pas si tu me disais que t'en as pas marre de lire ton écran d'ordi là.

Et tout ce qu'il y a à racconter depuis que je suis resté à Misahualli est bien plus long que le chapitre précedent.

Alors patience.

Je vous embrasse toutes et tous.

mercredi 12 mars 2014

deuxième manche

Buenas.

Tout d'abord je souhaite présenter mes excuses à ceux que j'ai un peu oublié au moment du départ, ceux que je ne suis pas passé voir, que je n'ai pas rappelé.
Anton, la famille Muret au Grand complet, Dom, mon cher Dom, Jacques et Fanny, Emilie et Jéjé et ceux que j'oublie encore.
Dans la folie du départ j'avais je l'avoue la tête ailleurs.
Aujourd'hui encore d'ailleurs.
Je vous embrasse tous très fort!

La larme est sèche, revenons à nos lamas:
Grande gagnante du jeu: "Amazing Tati Sans Chaise"!! Wouuuuhouuuu!!
On applaudi bien fort s'il vous plait mesdames zé messssieurs!
Nous étions donc bien à Santa Marta.
Un grand bravo aussi à tous ceux qui ont reconnu le drapeau de la colombie, ce n'était pourtant pas évident!
Bravo et encore bravo!

Je vous propose ensuite une petite mise au point de notre petit jeu favoris à toutes zé tous:

Premièrement il est clair dès à présent que c'est en colombie que nous nous trouvons.
Il vous sera donc demandé une plus grande précision pour oser prétendre à gagner quelque chose, ce qui m'ammène au deuxièmement;
Deuxièmement donc,
Suite à une délibération ayant recu l'unanimité du jury, il a été décidé de changer le prix gagnant.
En effet vous aurez d'or et navrant toutes zé tous la grande joie de pouvoir suivre nos aventure directement en légidifférencé sans discrimination aucune.
Mais pour que le ou la gagnante ne se sente point lésé.e, il ou elle gagnera ou gagnerae un ou une carte postal ou postale.
Ce qui d'une part donnera l'impression au vainqueur du Grrrrand concour de réellement gagner quelque chose et d'autre part me permettra d'envoyer moitier moins de cartes postales.
Il vous sera donc demandé de répondre par pli postal joignant un chèque de 20 euros (participation aux frais de dossier et d'envoi du coli gagnant) adressé à l'ordre de monsieur De Amodeo, Marino.
Pour les semaines 2 et 3 il me faut un nom de ville et un nom de zone géographique.
Amusez-vous bien.

Comme promis voici un bref resumé de nos aventures depuis notre arrivée à Bogota.
Nous arrivâmes à Bogota en un soleilleux dimanche après midi dans les environs de 3h00 du mat'. Nous étions alors vendredi.
Nous attendîmes sagement que le jour se mette à poindre avec les poules pour nous décider à quitter l'aéroport et nous mettre en quête d'un logis. Nous trouvâmes donc, dans le quartier populaire de la Candelaria une auberge à touristes qui nous permis de passer la nuit pour prendre le bus le lendemain.
C'est cool hein?

Bon. Nous sommes ensuite allé a Villa de Leyva, c'est joli, c'est plein de gringos, il fait chaud et les truites sont excellentes.
De la on va à San Gil pour passer une autre nuit avant de reprendre un bus.
En fait on allait en direction du nord, sur la côte des Caraïbes, voir si la mer y est belle.
C'est donc pour ca qu'on ne s'est attardé nul part avant de s'arreter à Santa Marta.

J'ai pas du tout envie de raconter en fait la présentement.
Je crois que ca se sent, nan?

Il faut dire qu'ici c'est l'heure de la bière, de la bouffe et de la musique.

Je vous laisse donc découvrir les nouvelles photos qui je l'espère parleront d'elles même et je vous rappelle par-là même que des cartes postales sont à gagner pour ceux qui trouveront où elles ont été prises! wouhou!
(attention, dans la semaine 2 il y a un piège)

Interdiction formelle de demander des renseignement aux personnes au courant de notre situation géographique, évidemment.

Tati je t'en prie, laisse une chance aux autres, et surtout file moi ton adresse postale!

Pilou tu le sait déjà, je te le re-dis, tu es un génie. Tu sauve tout le monde d'un torticolli.

Plein de besos à tous!

Nino

dimanche 2 mars 2014

Un petit jeu

Oye,
Salut la famille, les ami.e.s, les potes, les animaux (je pense à Razel) et autres entités capables de lire ce mail.

Certains le savent, d'autres sans doutes, les derniers ne s'en doutaient pas une seconde.
Je suis parti donc. Evidemment pour les quelques-uns qui me connaissent, ce n'est pas une grande nouvelle. 
Ceux-la se taperont le cul par terre le jour où je leur dirai que je reste, n'est-il pas?

Je suis parti et nous sommes bien arrivé, rassurez-vous, vous qui vous demandiez peut-être oú était passé celui qui n'est jamais là.

Comme je vous aime bien, je vous propose un petit jeu, qui sera très simple pour certains, aisé pour d'autres, amusant pour les derniers: c'est le jeu du où sommes-nous?

A l'aide de ce blog je vous propose de deviner quel sol est foulé par nos pieds sales et fourbus.

Au fur et a mesure de la route parcourue je mettrais tant que possible des indices en photo couleur RVB digital compact sur le blog, vous offrant ainsi la possibilité de spéculer à votre bon plaisir sur une destination probable.

Attention! Je m'attend à ce que certains trouvent au moins la ville, d'autres la region ou le pays, à la rigueur, et les derniers au moins le continent (la planète c'est trop facile).

Pour le bon déroulement du jeu suscité, je ne peux malheureusement pas vous racconter en détail les agréables aléas de nos aventures tribulatoires.

Seuls ceux qui trouveront avec plus ou moins de précision géographique le lieu hôte de la présente inspiration auront droit à de plus amples informations quant aux péripéties rocambolesques de notre hasardeuse équipée.
(J'ai des adjectifs en rab, je m'en sers)

Je peux néanmoins vous éclairer, vous qui nagez dans un obscur désarroi, en vous affirmant avec force et robustesse:

Que les gens d'ici sont vraiment troooooop sympas!

Qu'il fait super booooooo!

Q'on crève de chooooooo!

Que dans la mer y'a des batoooooo!

Mais pas de chamoooooo!

Et pis on mange bien aussi, beaucoup beaucoup de fruits, de toutes sortes, de toutes le couleurs, de toutes les formes et textures possibles et imaginables, pour tous les gouts.

Le régime local c'est friture et compagnie, des poulets à tous les coins de rue. Alors on graisse la patte aux vaches tandis que les porcs jouent les grosses huiles. Autant vous dire que le peuple pèse lourd dans la balance.
Pour s'mettre au vert, 'faut se l'ver tôt ou s'en tenir aux jus. Heureusement il y a de bon avocats.

Enfin, nous allons bien et sommes heureux d'etre là ou nous sommes, c'est le principal pour le moment.

Avoir de vos nouvelles à toutes et tous me ferait le plus grand plaisir, j'vous embrasse tous et toutes!